La première séance du café philosophique qui s’est déroulée le 10 janvier a porté sur la définition de la croyance. L’intervenant, Camille Tarot (Professeur de sociologie, spécialiste de sociologie des religions), a insisté à cette occasion sur la nécessité de distinguer la croyance comme disposition de l’esprit humain et les croyances comme faits socio-historiques dont il importe, au cas par cas, de s’efforcer de saisir la signification. Dans un second temps, en se référant à une distinction établie par Saint Thomas, il a insisté sur l’importance de distinguer entre différents types ou niveaux de croyance (Croire en, croire à, croire que). Ceci l’a amené en conclusion à attirer notre attention sur le paradoxe inscrit au cœur même de la notion de croyance : celle-ci peut tout autant désigner un engagement extrêmement faible (opinion) qu’extrêmement fort (foi) d’un individu dans sa propre parole.

Au cours de notre seconde séance -mercredi 10 mars-, c’est donc à cette forme de croyance particulière que l’on appelle la foi, et plus particulièrement encore à la foi religieuse, que nous allons nous intéresser en confrontant celle-ci à ce qui se donne souvent comme son contraire, la raison.

D’où la question : Y-a-t-il des raisons de croire en Dieu ?

animé par Emmanuel Jardin avec Maurice Morand

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